Un premier pas compliqué [PV Feather]

Par Dieu qu'avais-je donc fait pour mériter  série de mésaventure en si peu de temps ? Je me le demandais là, allongée sur mon lit, à regarder le plafond tandis que Murim se moquait vraisemblablement de moi sur son perchoir. Si d'accoutumée j'aurais sommé l'animal de la mettre en veilleuse, je préférais faire la sourde oreille cette fois, trop morose pour consacrer mon énergie à pareille cause. Quelle était la raison d'une telle catatonie? On venait de m'annoncer que j'allais devoir partager ma chambre. Certes, ce n'était pas une catastrophe en soi mais c'était trop tôt... En effet, j'avais pris grand soin de prendre l'une des chambres les plus isolées des dortoirs pour jouir plus longuement d'une certaine quiétude, d'une certaine solitude. Je tenais à cette solitude. Il faut dire que de nombreuses années à n'avoir comme compagnie que ce volatile insupportable m'avait habitué à celle-ci...

Avais-je le choix cependant ? Non, c'était évident. L'administration n'allait pas prendre en compte les caprices d'une nouvelle venue et... Je dois admettre que l'idée de faire un souhait m'avait traversé l'esprit fugacement. Je m'étais cependant résolue à ne pas le faire. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ? Pas de ce type de connerie avec moi. J'estimais simplement qu'il ne s'agissait là que d'une solution temporaire. J'estimais que les multiples tourments que ce souhait me vaudrait n'en valait pas la chandelle. Je soupirais profondément devant cette situation que je vivais comme une injustice quand un des croassements horripilants de mon oiseau de compagnie me ramena à mes habitudes.

-"Tu veux bien la fermer? Si cette nana aime le poulet, je sais quoi lui proposer comme cadeau de bienvenue !"

Une fille? Je ne me souvenais même pas d'avoir imposé cette condition lors de mon inscription. Peut-être s'agirait-il d'un garçon ? Je m'en fichais bien. Tant que le malchanceux ou la malchanceuse avait un minimum de respect et de délicatesse pour me laisser un peu tranquille... pourquoi cela se passerait-il si mal? J'essayais de faire de cette hypothèse une vérité pour mon esprit afin de changer mon regard sur la nouvelle mais je ne saurais dire si ça avait le moindre impact. Au pire des cas, il me resterait toujours cette clairière isolée que j'avais repéré lors de cette fameuse balade nocturne... C'est après cette pensée qu'une autre se rappela à mon bon souvenir. Le respect.. Je pris le parti de me redresser, investie d'un semblant de motivation à rendre les lieux plus habitables. En effet, après des jours seule, je m'étais un peu éparpillée et un peu de rangement pour lui laisser l'espace de s'installer semblait une nécessité. 

Combien de temps me restait-il? Je n'en savais rien. M'avait-on même communiqué son heure d'arrivée ? Je ne savais plus. Il restait sûrement plus de temps que nécessaire. Je vaquais donc à mes obligations jusqu'à rendre à sa partie de la chambre un état convenable. Toujours pas là ? Je soupirais longuement. Je n'aimais pas le retard. Même lorsqu'aucune heure n'avait été fixée. Que pouvais-je bien faire? Attendre comme une potiche? Très peu pour moi. Autant mettre ce temps à profit... C'est ainsi que je pris la décision d'aller me doucher. Je doutais que le hasard ne le ou la fasse arriver à ce moment et la bienséance suffirait à l'éloigner de la salle d'eau. Autant profiter d'un peu d'intimité tant qu'il en reste..

Ai-je déjà mentionné que je détestais prendre l'avion ?


Non pas que j'ai peur ou que je déteste fondamentalement les avions. Simplement, le fait de rester assise pendant plusieurs heures, à attendre, ne pouvant même pas me promener... Je déteste ! J'ai besoin de bouger, de faire des trucs, de m'occuper. Alors, quand j'ai su que pour rejoindre le Japon il me fallait attendre une bonne douzaine d'heures, j'ai longuement soupiré, m'affalant dans mon siège en imaginant la tonne d'activités qui serait plus amusante à faire à la place d'attendre.

Quand je suis descendue, je me suis longuement étirée, baillant et massant ma nuque endolorie. Replaçant mon casque sur mes oreilles, je fouillai dans la poche de mon manteau pour en extirper un chewing-gum que je lançai dans ma bouche, le mâchonnant avec nervosité. Marchant, valise à la main, jusqu'au taxi que mes parents avaient affrété pour m'escorter, je laissai mon regard se promener sur les environs, notifiant les différences structurales avec détachement. Je n'étais pas certaine d'être ravie de me retrouver ici. Je connaissais les attentes de ma famille et je savais que ce ne serait qu'une simple formalité pour moi que d'exceller dans cette académie mais, tout de même. Quitter tous mes amis et mes repères pour venir ici ? Quelle tuile !

Le paysage défilait derrière la vitre teintée et j’observai en transparence mon reflet, soufflant de temps à autre des bulles alors que j’étais accoudée. J’entendais au loin la voix du chauffeur, qui devait certainement me raconter sa vie ou des anecdotes sur les lieux mais cela ne m’intéressait pas le moins du monde. Je dodelinais de la tête de temps en temps pour ne pas le vexer.
Enfin, les crissements des pneus m’indiquèrent l’arrêt du véhicule. Le chauffeur m’ouvrit et me tendit la valise qu’il avait préalablement sorti de son coffre. Faisant éclater une dernière bulle, je relevai la tête pour inspecter le bâtiment de l’académie, sortant un papier de ma poche qui me rappelait l’emplacement de ma future demeure : « Etage 2 – Chambre 158 ». Soupirant, je crachai ma douceur devenue amère dans le papier, le froissant avant de le jeter dans une poubelle attenante. Abaissant mon casque, respirant à fond, j’entrai dans l’académie, cherchant le chemin des dortoirs.

Quelques marches, quelques couloirs dans lesquels je repérai l’emplacement des sanitaires et des douches et j’étais arrivée devant la porte de ma chambre. En zyeutant le panneau à côté de la porte, je remarquai que mon nom n’était pas seul dessus. Grimaçant, je renfrognai en m’imaginant devoir partager une chambre avec quelqu’un. Même ma propre fratrie n’avait jamais eu l’opportunité de franchir le seuil de mon sanctuaire sacré. Quant à cet inconnu, j’osai espérer qu’il connaisse au moins l’étiquette, voire les uses et coutumes afin de comprendre rapidement que ma paix était dans son intérêt. Autrement, je n’aurai d’autres choix que de lui apprendre ou de prier pour que les pleines lunes arrivent rapidement, afin de me libérer de cette nuisance pour au moins quelques nuits.

« Liedl ? On dirait le nom d’une enseigne de grande distribution. »

Bien que la situation me déplût, mes bonnes manières et mon éducation m’obligèrent à me tenir correctement en façade. J’entrepris de toquer à la porte, ouvrant doucement pour y glisser ma tête à l’intérieur.

« Excusez-moi ? Y-a-t-il quelqu’un à l’intérieur ? J’aimerais entrer si cela vous convient… »

Qui sera l'heureux ou l'heureuse élue? Saurais-je m'entendre avec? Un flot de question vint m'agresser tandis que je me délestais de mes fringues pour me placer sous le flot, bien plus appréciable, de l'eau chaude. Je fermais les yeux, rejetant la tête en arrière pour laisser cascader mes cheveux sur mon dos alors que l'eau venait progressivement les gorger. N'était-ce pas ça le confort? Un confort dont je n'avais pas vraiment pu jouir pendant de longues années. Devais-je vraiment y renoncer? Aussi puérile que pouvait être ce questionnement, je n'eus pas à le poursuivre bien longtemps puisqu'une voix féminine me parvint aux oreilles malgré le bruit de la douche.

« Excusez-moi ? Y-a-t-il quelqu’un à l’intérieur ? J’aimerais entrer si cela vous convient… »

Excusez-moi? J'aimerais entrer? Si mon esprit décida un instant de se montrer mutin, j'eus tôt fait de comprendre qu'il ne s'agissait pas de Mitsu. J'imaginais difficilement la jeune femme faire preuve de tant de politesse quand elle ne connaissait que l'impertinence. De plus, il était évident qu'il ne s'agissait pas de sa voix. Je m'apprêtais à répondre mais je fus prise de court par Murim qui ne put s'empêcher de croasser plus fort encore qu'à son habitude. L'invitait-il à faire comme chez elle? Je n'en sais rien mais ma réponse fut immédiate et proportionnée au volume sonore du volatile.

-"Tu vas la fermer un peu saloperie ailée?" lançais-je de ma cabine de douche à l'oiseau qui sembla ne pas prendre plus note de mon insulte que du reste.

Oups... Il devait s'agir de ma colocataire. Bon... en première impression, on connait mieux mais tant pis. Je reprenais donc sur un ton bien plus neutre mais toujours un peu agacée par le cinéma désolant de ce corbeau insupportable.

-"Tu es la nouvelle c'est ça? Entre. C'est ouvert. J'en ai pour quelques minutes. Ne prête pas attention à ce piaf." fis-je tout en coupant l'eau de la douche.

Je joignais le geste à la parole en m'empressant de sortir de la cabine et en m'enroulant prestement dans une serviette que je resserrais autour de ma poitrine avant de faire de même avec mes cheveux pour éviter de laisser une trainée d'eau à ma suite. Je n'étais pas enchantée de devoir faire les présentations aussi tôt mais je devais bien y mettre un peu du mien. J'ouvrais donc la porte, emmitouflée dans mes serviettes, prête à accueillir la nouvelle venue. Tiens, la voilà. Dure de la rater. Je la détaillais un peu du regard de mes grands yeux sans vraiment faire attention à être discrète. Elle était plutôt mignonne mais... Mon regard resta figée un instant sur ses oreilles. Des oreilles de canidé... Encore...? Je ne pus réprimer ma remarque aussitôt, l'adressant sans plus de tact que ça.

-"T'es un loup?" fis-je donc avec une pointe de surprise.

Ce n'était pas le premier loup que je croisais dans cet endroit. Deux rencontres. Deux loups. Je commençais sérieusement à m'interroger sur ce rôle dans cet histoire et si je ne ferais pas mieux de changer de couleur de robe pour ne pas devenir une infortunée chaperon. N'y a t-il donc que des loups dans cet endroit? On dirait l'une de ses séries pour adolescents où une fille normale devient la protégée de l'alpha d'une meute et où la meute en question se dispute ses faveurs... Je ne comptais donner mes faveurs à personne. Aussi mignonne soit les louves. Je laissais cependant ce fil de pensée derrière moi et je reprenais la parole afin de dissiper le malaise grandissant.

-"Moi c'est Mayleen, enchantée, et toi?" dis-je tout en me dirigeant vers Murim pour le recouvrir avec la serviette de mes cheveux.

Comme ça, il finira par se taire et on aura un peu la paix. Tant pis pour l'eau partout.

Je n’eus pas à attendre bien longtemps avant qu’une personne, ou plutôt une entité ne se manifeste. Des croassements sonores me répondirent. Un corbeau… ? Était-ce ce volatil mon fameux colocataire Liedl ? Comment pourrai-je m’étonner de cela alors que j’étais moi-même une créature hors de la norme ? Dans tous les cas, si ce nouveau compagnon se risquait à trop me déranger, il finirait dans mon estomac. Je ne sais pas s’il existe des chaines de PFK au Japon alors l’alternative sera plus que raisonnable.

-"Tu vas la fermer un peu saloperie ailée?"

Ce cri soudain me fit sursauter, ce qui ne manqua de révéler ma longue queue touffue ainsi que de dresser mes oreilles. Je ne m’attendais pas vraiment à cela mais au moins, la personne qui partageait mes quartiers semblaient savoir parler. Une personne avec un corbeau… Une sorcière, peut-être ? Ou alors une invocatrice… Dans tous les cas, j’espérais que ce genre de ton colérique n’était pas sa manière de s’exprimer habituellement.

-"Tu es la nouvelle c'est ça? Entre. C'est ouvert. J'en ai pour quelques minutes. Ne prête pas attention à ce piaf."

Grimaçant, j’ouvrais la porte. La voix de la personne semblait être féminine, ce qui allait m’éviter toute dispute avec Malikha. Je savais ô combien mon très cher fiancé était réticent à l’idée que je fréquente d’autres hommes en dehors de lui, bien qu’il ne se privât pas de côtoyer de jeunes louves. Non pas que je nourrissais une jalousie maladive à ce sujet mais, quitte à ce que nous nous amusions, autant que je sois autorisée à le faire également.

Mon regard se promena dans la pièce et je voyais entrer dans mon champ de vision mon lit, un peu petit par rapport à ma demeure mais soit. Je remarquai alors le fameux corbeau, enfermé dans sa cage. Sa manière de me fixer et de me dévisager me laissa un goût assez étrange dans le corps, comme s’il tentait de scruter mon âme. En réponse, je lui montrai mes dents, ce qui suffit à lui faire détourner le regard. Nous pouvions être deux à jouer à ce jeu-là.

Mes oreilles se tournèrent en direction d’une porte qui se déverrouilla non loin de moi et je me tournai pour connaitre l’origine de ce bruit. Un frémissement à en faire bouffer mon poil me parcourut alors que je rougissais fortement en voyant la jeune fille qui se tenait devant moi, nue sous une serviette enroulée autour de son corps. Quel manque de pudeur pour une première rencontre ! Je tentais de cacher mon agitation mais ma queue me trahissait, battant dans le vide. Je ne savais pas vraiment où poser mon regard alors je me concentrai sur ses yeux, qui étaient grand ouverts sur moi. Elle avait de beaux yeux… L’intensité de son regard me calma quelque peu et me permit de soupirer pour me détendre.

-"T'es un loup?"

Nouvelle surprise dans mon regard alors que je prenais conscience du fait que mes attributs de lycanthrope n’étaient pas dissimulés. En même temps, au vu de la situation, ce n’était pas étonnant. Je relevais mon regard en direction de ma tête et de mon dos, faisant balancer ma queue avant d’être prise d’un petit rire, amusée par mon manque de prestance en cet instant. Sa remarque plutôt cavalière me laissa penser qu’elle n’était pas une créature comme moi. La piste de la sorcière ou de l’invocatrice s’ancra plus profondément dans mon esprit, piquée par la curiosité soudaine de connaitre cette inconnue.

-"Moi c'est Mayleen, enchantée, et toi?"

Mayleen… Joli prénom. Tout en me parlant, elle se dirigea vers la cage de son volatil qu’elle couvrit de la serviette qu’elle s’était enroulée autour des cheveux. Je pus alors admirer la longueur de ces derniers, ondulant sur sa nuque avant de se réceptionner sur la serviette. Je l’observai davantage, de plus en plus curieuse de ma nouvelle colocataire. Cependant, réalisant l’interrogation dans sa dernière réplique, je farfouillai dans mes grandes poches de manteau, sortant un paquet de MineKDO que j’ouvrai. J’en portai un à ma bouche avant de lui tendre le paquet, laissant un biscuit dépasser, plongeant mon regard dans le sien.

« Feather Pheadra… On partage ? »

Le début de cette entrevue commençait pas trop mal à vrai dire. Certes, je n'avais aucune envie d'y mettre du mien pour paraître mielleuse ou quoi que ce soit de ce genre mais il faut dire que cette jeune femme ne semblait pas aussi agaçante ou insolente que la dernière louve avec laquelle j'avais pu m'entretenir ici. Mieux, elle semblait bien calme. Presque insensible même à ma dernière remarque. Elle s'était simplement contenté d'émettre un petit rire et de laisser couler. C'était un point non négligeable. J'étais au moins certaine qu'elle ne me sauterait pas à la gorge pour le moindre élan d'honnêteté qui pourrait traverser mes lèvres. Je revenais cependant à notre conversation maintenant que le volatile avait été réduit au silence - temporairement malheureusement - lorsque la demoiselle esquissa enfin ses premiers mots depuis son arrivée dans cette chambre.

« Feather Pheadra… On partage ? »

Feather... Encore un prénom pas commun.. Du moins, je ne me remémorais pas avoir entendu ce prénom au cours de mes diverses pérégrinations jusqu'ici. J'aurais pu la questionner sur le sujet mais la politesse retint mes questionnements impolis d'ailleurs.. Il faut dire que Feather savait se présenter. Y mettre les formes. J'acceptais son geste sans même daigner répondre ouvertement, portant la main au paquet avant de faire de même avec le biscuit et mes lèvres.

-"Merci." fis-je de la façon la plus neutre qu'il soit.

Je m'asseyais sur mon lit tout en dégustant mon biscuit et en gardant mon regard vers elle. Que dire? Nous ne nous connaissions pas. Le silence avait donc regagné notre échange et il fallait dire qu'il serait difficile de le briser. Était-ce toujours aussi difficile de lier contact? Je n'aurais su le dire. Je ne pris cependant pas le risque de laisser la conversation mourir et je repris la parole tout en secouant légèrement mes cheveux pour en dégager l'excès d'humidité.

-"Je suppose que c'est aussi bizarre pour toi que pour moi... Je n'ai pas vraiment l'habitude de ce genre de cohabitation pour être parfaitement honnête." fis-je avant de saisir un détail dans son regard et son expression qui me laissa confuse un instant.

Est-ce qu'elle fuyait mon regard? J'étais si intimidante que ça? Je savais imposer mes conditions mais je ne pensais pas ressembler de près ou loin à un tortionnaire... C'était presque déplacé.. Attends.. Je finis par mettre le doigt sur un léger regard hésitant de la jeune femme.

-"C'est ma tenue qui te gêne? Je suppose?" dis-je sans hésiter pour vérifier mon hypothèse. 

Il est vrai que j'avais complètement oublié ce détail lorsque nous avions commencé à converser et que je ne m'étais pas vraiment justifiée d'être si peu vêtue pour pareille occasion. J'espérais au moins qu'elle ne se faisait pas des idées. Je ne suis pas ce genre de fille. J'entrepris donc aussitôt de rétablir la vérité sur la situation alors que je me rendais doucement vers la salle de bains. 

-"Je ne m'attendais pas à ce que tu arrives aussi tôt alors... Je vais régler ça." fis-je alors que je refermais la porte derrière moi pour retrouver la quiétude de l'intimité et soustraire cette vue embarrassante à la jeune femme qui devait devenir ma colocataire. 

Je ne pris cependant pas le temps d'interrompre notre conversation alors que je me défaisais de l'étreinte de ma serviette pour regagner l'une de mes sempiternelles robes rouges qui me valait nombre de regards étonnés ici. Je me débattais donc avec le tissu et avec mes cheveux avant de m'exprimer à travers la porte en parallèle de ce combat.

-"Puisqu'on est sensé s'entendre et cohabiter... des exigences? Commençons par là.."

J'étais déjà certaine que le fait de ne pas se balader presque dans le plus simple des appareils dans la chambre en ferait partie mais ça m'allait tout aussi bien pour être honnête.